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2 hours ago
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Les ventes au détail ont baissé de 1,1 % en mai
Les ventes au détail ont baissé de 1,1 % en mai (Ottawa) Les ventes du commerce de détail ont diminué de 1,1 % pour s'établir à 69,2 milliards en mai, en raison du recul des ventes des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, selon Statistique Canada. La Presse Canadienne Toutefois, l'agence indique que ses chiffres préliminaires pour juin indiquent une hausse de 1,6 % pour ce mois. En mai, trois des neuf sous-secteurs ont enregistré une baisse, les ventes des concessionnaires de véhicules automobiles et de pièces détachées ayant diminué de 3,6 %, sous l'effet d'une baisse de 4,6 % des ventes des concessionnaires de voitures neuves. Les ventes au détail de base, qui excluent les stations-service, les marchands de combustibles et les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, sont restées relativement stables en mai. Le seul sous-secteur des ventes au détail de base à avoir enregistré une baisse est celui des détaillants de produits alimentaires et de boissons, en baisse de 1,2 %, principalement en raison de la diminution des ventes des détaillants de bière, de vin et de spiritueux, ainsi que des supermarchés et d'autres détaillants en alimentation. Les détaillants de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardin ont progressé de 1,9 %. En volume, les ventes au détail globales ont diminué de 1,4 % en mai.


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2 days ago
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Baisse de la criminalité au Canada et à Montréal, légère hausse au Québec
Pour la première fois depuis 2020, la criminalité a baissé au Canada en 2024, y compris à Montréal. Mais la métropole fait figure d'exception au Québec, une des trois provinces qui a connu une légère hausse des crimes, selon un rapport publié mardi par Statistique Canada. L'« indice de gravité de la criminalité » (IGC), une statistique qui tient compte du nombre et de la gravité des crimes, a diminué de 4 % pour l'ensemble du Canada en 2024 après trois années consécutives d'augmentations. Ce sont surtout les crimes considérés comme « sans violence » – notamment les infractions contre les biens et liées aux drogues – qui ont connu une forte baisse, près de 6 % selon Statistique Canada. L'organisme utilise ici un autre calcul, plus simple, du nombre de crimes déclarés par la police par 100 000 habitants. Les cinq infractions qui ont été les plus en baisse étaient toutes non violentes : les introductions par effraction, la pornographie juvénile, les vols de véhicule à moteur, ceux de moins de 5000 $ et les méfaits ont été moins nombreux en 2024. Vols d'autos : -27 % au Québec Pour les introductions par effraction, « le type de crime contre les biens le plus grave d'après la pondération de l'IGC », on a noté une baisse de 11 % par rapport à 2023, avec un taux de 293 crimes par 100 000 habitants. Ce taux, précise-t-on, est inférieur de 75 % à celui enregistré en 1998, année où cette donnée a été compilée pour la première fois. En ce qui concerne les vols de véhicules à moteur, qui ont fait l'objet d'une large couverture médiatique depuis deux ans, Statistique Canada note qu'on a rapporté 239 vols par 100 000 habitants en 2024, en baisse de 17 % par rapport à 2023. « Il s'agit d'un renversement de tendance par rapport à la hausse de 40 % qui a été enregistrée sur trois ans depuis le creux historique de 2020 », peut-on lire. C'est au Québec (-27 %) et en Ontario (-18 %) que les vols de véhicule ont le plus reculé. L'organisme rappelle tout de même que le taux de 239 vols de véhicules en 2024 ne représentait que 43 % du sommet atteint en 2003. Homicides et autochtones On note par ailleurs une baisse plus faible des crimes violents, de 1 %. Les agressions sexuelles (-3 %), l'extorsion (-10 %), les vols qualifiés (-2 %), les tentatives de meurtre (-12 %) et les voies de faits graves (-8 %), ont été moins nombreux pour l'ensemble du Canada. Les policiers ont rapporté 788 homicides en 2024, soit 8 homicides de moins que l'année précédente. Le taux d'homicides, qui était de 1,99 homicide pour 100 000 habitants en 2023, est passé à 1,91 homicide pour 100 000 habitants en 2024. À titre de comparaison, selon l'Organisation mondiale de la santé, ce taux était de 6,1 dans le monde en 2021, dernière année de mise à jour. Par contre, note Statistique Canada, le taux d'homicides continue d'être alarmant chez les Premières Nations. La police a fait état de 225 victimes autochtones en 2024, soit 29 de plus qu'en 2023. « Le taux d'homicides de 10,84 homicides pour 100 000 autochtones était environ huit fois plus élevé que celui de la population non autochtone », note l'organisme. De Vancouver à Yellowknife Globalement, le portrait diffère considérablement d'une province ou d'un territoire à l'autre. Alors qu'on rapporte une baisse de l'indice de gravité de la criminalité de 11 % en Colombie-Britannique et de 9 % en Alberta, à l'autre bout du spectre, les Territoires du Nord-Ouest ont enregistré une hausse de 9 %. Et si l'Ontario a rapporté une modeste baisse de 1 %, le Québec se retrouve, lui, avec une légère hausse de 1 %. Le rapport de Statistique Canada donne peu d'explications sur ces différences au sein du Canada. Montréal sous la moyenne Les données plus fines pour l'ensemble du Québec contiennent cependant une surprise : pour la première fois depuis 1998, l'indice de gravité de la criminalité est plus bas à Montréal que la moyenne québécoise. Montréal et Gatineau sont en fait les deux régions métropolitaines québécoises qui ont connu une baisse de l'IGC entre 2023 et 2024, respectivement de -3,4 % et de -1,3 %. Au Québec, c'est à Saguenay (+5,4 %) et à Québec (+3,2 %) qu'on a rapporté les plus fortes hausses. Ce sont dans ces deux derniers cas les crimes avec violence qui ont été les responsables de cette tendance : la hausse a été de 12 % à Saguenay et 3,9 % à Québec. Avec la collaboration de Pierre-André Normandin, La Presse


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16-07-2025
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L'inflation remonte, la baisse de taux s'éloigne
Le taux d'inflation des prix à la consommation s'est établi à 1,9 % en juin au Canada. L'annonce mardi d'une remontée du taux d'inflation à 1,9 % en juin, quelques jours après l'étonnante baisse du taux de chômage pour le même mois, pourrait inciter la Banque du Canada à reporter une prochaine baisse des taux d'intérêt. C'est ce qui ressort des commentaires d'analyse des économistes du secteur bancaire à la suite de la mise à jour mensuelle des données des prix à la consommation par Statistique Canada. « Malgré certains signes de ralentissement économique attribuables aux tensions commerciales avec les États-Unis, je crois que la Banque du Canada (BdC) accordera davantage d'importance aux récents gains d'emploi et au rebond de l'inflation », indique Randall Bartlett, économiste en chef adjoint au Mouvement Desjardins. « Ainsi, la Banque du Canada devrait maintenir son taux d'intérêt directeur à 2,75 % lors de sa prochaine réunion à la fin juillet. Cependant, avec des nuages économiques toujours à l'horizon, je m'attends à ce qu'elle reprenne la baisse des taux d'intérêt en septembre. » À la Banque Nationale, l'économiste Matthieu Arseneau considère que « compte tenu des données d'inflation publiées mardi, il est encore plus probable que la Banque du Canada restera sur la touche en juillet, d'autant plus que l'emploi dans le secteur privé montre des signes de reprise selon les données de l'emploi en juin ». Dans ce contexte, signale M. Arsenault, « si l'économie canadienne a été affaiblie au premier semestre par l'incertitude liée aux droits de douane, comme en témoignaient la baisse du PIB en avril et en mai et la hausse du taux de chômage entre février et juin, cela ne s'est pas encore traduit par une baisse des pressions inflationnistes. Il faut parfois du temps pour que les faiblesses économiques se répercutent sur l'inflation, et c'est probablement le cas actuellement ». De l'avis de Douglas Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal (BMO), les données de l'inflation en juin publiées mardi, en plus du « solide rapport sur l'emploi en juin » publié la semaine dernière, « ne donnent pratiquement aucune raison à la Banque du Canada de justifier une baisse des taux à sa réunion de la fin juillet ». En fait, estime Douglas Porter, « nous devrons observer une décélération significative de l'inflation de base [excluant les prix fluctuants de l'essence] pour qu'une baisse de taux soit envisageable à la Banque du Canada, même lors de la réunion de septembre, à moins que survienne une forte détérioration de l'économie en conséquence de l'incertitude liée aux tarifs douaniers ». À la Banque CIBC, l'économiste principal Ali Jaffery anticipe aussi que la Banque du Canada maintiendra son taux d'intérêt directeur à son niveau actuel (2,75 %) lors de sa réunion du 30 juillet. « Attendre à l'automne lui donnera plus de temps pour observer les pressions inflationnistes et avoir une idée plus précise de l'impact du choc d'incertitude des droits de douane sur l'économie canadienne », estime M. Jaffery. Rebond de l'inflation Selon les données publiées mardi par Statistique Canada, le rythme de l'inflation s'est accéléré en juin notamment parce que les consommateurs ont payé plus cher pour certains biens durables, comme les véhicules et les meubles. Le taux d'inflation des prix à la consommation sur un an s'est élevé à 1,9 % en juin, en hausse par rapport au niveau de 1,7 % observé en mai. Au Québec, l'inflation annuelle s'est établie à 2,2 % en juin après avoir été de 1,7 % en mai. Selon Statistique Canada, le taux d'inflation s'est accéléré en juin alors que les prix de l'essence ont diminué dans une moindre mesure en juin par rapport à mai. De plus, les prix des véhicules automobiles ont affiché une hausse de 4,1 %, comparativement à 3,2 % en mai. Les prix des véhicules d'occasion ont connu leur première augmentation d'une année à l'autre en 18 mois, alors que les stocks des commerçants étaient plus restreints. Par contre, l'inflation des prix des aliments achetés en magasin a légèrement ralenti, passant de 3,4 % en mai à 2,9 % en juin. Selon Statistique Canada, ce ralentissement est en grande partie attribuable aux prix des légumes frais, qui ont diminué de 3,1 % sur un an. L'inflation des prix du logement a continué de ralentir, chutant d'un dixième de point de pourcentage, pour s'établir à 2,9 % en juin.


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15-07-2025
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L'impact des droits de douane sur les fabricants s'est atténué en mai
Près de la moitié des fabricants ont signalé des répercussions tarifaires en mai, soit environ 10 points de pourcentage de moins que le mois précédent. L'impact des droits de douane sur les fabricants s'est atténué en mai (Ottawa) Statistique Canada indique mardi que moins de fabricants déclarent avoir été touchés par les droits de douane en mai qu'en avril. La Presse Canadienne Selon l'agence, les ventes manufacturières totales ont diminué de 0,9 % pour s'établir à 68,7 milliards en mai, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2022. Toutefois, l'agence précise que les répondants à son enquête ont mentionné que les droits de douane américains avaient eu un impact moindre sur le secteur manufacturier canadien en mai qu'en avril. Près de la moitié des fabricants ont signalé des répercussions tarifaires en mai, soit environ 10 points de pourcentage de moins que le mois précédent, lorsque la majeure partie des taxes commerciales américaines sont entrées en vigueur. Les données de mai ne tiennent pas compte de la décision du président américain Donald Trump de doubler les droits de douane sur l'acier et l'aluminium en juin ni de son projet récemment annoncé d'imposer des droits de douane de 50 % sur les importations de cuivre. Les manufacturiers ont indiqué à Statistique Canada en mai qu'ils subissaient l'impact des droits de douane principalement en raison de la hausse des prix et l'évolution de la demande.


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15-07-2025
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L'inflation remonte à 1,9 % en juin
Le taux d'inflation des prix à la consommation s'est établi à 1,9 % en juin au Canada. (Ottawa) Le taux d'inflation des prix à la consommation s'est établi à 1,9 % en juin, en hausse par rapport à la progression de 1,7 % enregistrée en mai. Selon Statistique Canada, la croissance de l'inflation globale s'est accélérée en juin, alors que les prix de l'essence ont diminué dans une moindre mesure en juin par rapport à mai. De plus, la croissance plus marquée des prix de certains biens durables, comme les véhicules automobiles et les meubles, a exercé une pression à la hausse sur le taux d'inflation en juin. Au Québec, l'inflation annuelle s'est établie à 2,2 % le mois dernier, après avoir été de 1,7 % en mai. Plus de détails à venir.